Sergey Melnitchenko nous emmène dans les coulisses d’un club chinois, tandis que Jesús Madriñán capture la vie nocturne dans les villages ruraux de Galice, en Espagne. Oliver Eglin documente les clubbers quittant le Berghain, le club de renommée mondiale en Allemagne. Bene Brandhofer et Leif Marcus photographient les personnes refoulées. Faites un voyage autour du monde, dans des discothèques célèbres et des lieux méconnus, à travers l’art de la photographie nocturne.
Sergey Melnitchenko est d’abord arrivé en Chine en tant que danseur, nous emmenant finalement dans les coulisses de la discothèque où il travaillait.
« ‘C’est le côté invisible du club, l’atmosphère, dont je suis devenu une partie’, dit Melnitchenko. « Dans les coulisses, il y a plus de burlesque que sur scène, la concentration des fluides sexuels est plus puissante que l’oxygène. Il n’y a pas de mensonge – ce n’est pas une scène, c’est leur quotidien, notre vie, ou plutôt la mienne.’ »
Jesús Madriñán documente la scène des clubs dans les villages ruraux de Galice dans ses photographies de la vie nocturne.
« Madriñán capture ses sujets avec le chaos qui fait souvent rage en arrière-plan. Nos yeux cherchent des indices révélateurs de qui sont ces jeunes lorsque le soleil se lève.
Les photographies de la vie nocturne d’Oliver Eglin capturent la clientèle illusoire de l’un des clubs techno les plus tristement célèbres au monde.
« Ancienne centrale électrique dans une partie désolée de Berlin-Est, Berghain reste ouverte du vendredi au lundi après-midi, sa capacité de 1500 personnes étant facilement remplie deux ou trois fois. La politique stricte du club sans caméra, associée à son cortège exclusif de fêtards, conduit à des spéculations sauvages sur ce qui se passe réellement dans ce palais urbain.
Une nuit de mars, Bene Brandhofer et Leif Marcus ont attendu devant le Berghain pour capturer les visages et les histoires de ceux qui n’étaient pas autorisés à entrer.
« Une chose est claire à l’approche de la file d’attente au Berghain : les gens veulent entrer à tout prix. Depuis son inauguration en 2004, il continue d’accueillir les meilleurs DJ du monde et est passé du statut de secret local, tristement célèbre pour ses drogues et ses parties de sexe, à l’attraction touristique la plus en vue de la ville. Cela pourrait expliquer la politique de porte sélective – essayer de conserver le facteur d’exclusivité, sans devenir une autre destination touristique envahie.
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